Dépistage des maladies parodontales 

Les maladies parodontales touchent les tissus de soutien des dents. Sans prise en charge, elles peuvent entraîner la perte dentaire. Le dépistage joue donc un rôle central dans la prévention. Cette démarche reste trop souvent négligée, alors qu’elle permet d’intervenir tôt, bien avant les complications sévères. 

Le rôle de la parodontologie dans ce domaine est essentiel. Elle s’intéresse à la prévention, au diagnostic et au traitement des affections des gencives et de l’os alvéolaire. Adopter une démarche proactive, c’est préserver durablement sa santé bucco-dentaire. 

Pourquoi faire un dépistage parodontal ? 

Un dépistage parodontal permet d’identifier les signes précoces de maladies des gencives. Ces affections évoluent souvent sans douleur. Elles peuvent pourtant provoquer des dégâts importants. 

Certains symptômes, bien qu’ordinaires, méritent une attention particulière : 

  • Gencives qui saignent au brossage 
  • Mauvaise haleine persistante 
  • Dents qui bougent ou se déplacent 
  • Rétraction gingivale (dents qui paraissent plus longues) 
  • Sensibilité accrue au chaud ou au froid 

Lorsque ces signes apparaissent, un bilan parodontal s’impose. Mais l’idéal reste d’agir en amont. Un dépistage régulier permet de prévenir ces symptômes, ou d’en limiter l’évolution. 

À quelle fréquence faut-il se faire dépister ? 

Les recommandations varient selon les profils. Un adulte en bonne santé bucco-dentaire peut faire un bilan tous les ans. En revanche, certains profils nécessitent un suivi plus rapproché : 

  • Fumeurs 
  • Personnes atteintes de diabète 
  • Femmes enceintes 
  • Patients sous traitement immunosuppresseur 

Dans ces cas, une évaluation tous les 6 mois peut s’avérer utile. Mieux vaut consulter régulièrement que trop tard. 

Déroulement d’un dépistage parodontal 

Le dépistage repose sur une série d’observations cliniques et parfois radiographiques. L’objectif est de repérer toute inflammation ou altération des tissus parodontaux. 

  1. L’anamnèse : comprendre les antécédents 

Avant toute chose, un questionnaire de santé est réalisé. Il permet de cerner les facteurs de risque individuels. Certains antécédents médicaux peuvent favoriser l’apparition de maladies gingivales. 

  1. Examen clinique de la bouche 

L’examen inclut plusieurs étapes : 

  • Inspection visuelle des gencives 
  • Recherche de saignements au sondage 
  • Mesure de la profondeur des poches parodontales 
  • Vérification de la mobilité dentaire 
  • Contrôle de la plaque dentaire 

Chaque paramètre donne des indications précieuses. L’objectif est de dresser une cartographie précise de l’état parodontal du patient. 

Dans certains cas, une radiographie panoramique ou rétro-alvéolaire complète l’examen. Elle permet d’évaluer l’état osseux. Ce type d’imagerie détecte des lésions invisibles à l’œil nu. 

Comment évolue une maladie parodontale sans traitement ? 

Sans prise en charge, les maladies parodontales progressent par phases. Elles commencent par une simple inflammation, puis s’aggravent. 

  • De la gingivite à la parodontite 

La gingivite représente la phase initiale. Elle se manifeste par des gencives rouges, gonflées et qui saignent. À ce stade, la maladie reste réversible. 

Si elle n’est pas traitée, la gingivite peut évoluer vers une parodontite. Cette forme avancée détruit les tissus de soutien des dents. L’os alvéolaire est touché. La dent devient instable. 

Une parodontite peut avoir de nombreuses conséquences : 

  • Mobilité dentaire croissante 
  • Déchaussement visible 
  • Risque élevé de perte dentaire 
  • Difficultés masticatoires 

Plus grave encore, les maladies parodontales entretiennent un lien avec certaines pathologies générales. Le diabète mal équilibré, les maladies cardiovasculaires ou les accouchements prématurés y sont associés. 

Prévention : quels gestes adopter au quotidien ? 

Le dépistage ne remplace pas une bonne hygiène dentaire. Il s’intègre dans une approche globale de prévention. 

  • Brossage régulier et efficace 

Un brossage soigneux deux fois par jour reste indispensable. Il doit durer au moins deux minutes. La brosse doit passer sur toutes les faces des dents. 

L’utilisation d’un dentifrice fluoré est recommandée. La technique de brossage doit s’adapter à la morphologie dentaire. 

  • Compléments indispensables : fil dentaire et brossettes 

Certaines zones ne sont pas accessibles à la brosse. Le fil dentaire et les brossettes interdentaires permettent de nettoyer ces espaces. Ils complètent efficacement le brossage classique. 

  • Contrôles réguliers chez le dentiste 

Une visite annuelle suffit parfois. Toutefois, si des facteurs de risque sont présents, la fréquence doit être augmentée. Le praticien adapte les rendez-vous selon le profil du patient. 

Qui consulter pour un bilan parodontal ? 

Le chirurgien-dentiste généraliste peut réaliser un dépistage de base. Il identifie les signes précoces et détermine la nécessité d’examens approfondis. 

L’hygiéniste dentaire, lorsqu’il est présent, joue également un rôle. Il réalise les détartrages et participe au suivi de l’hygiène bucco-dentaire. Dans les cas les plus complexes, un praticien en parodontologie assure le suivi thérapeutique. Il établit un plan de traitement personnalisé. 

Traitements possibles après dépistage 

Une fois le diagnostic posé, plusieurs solutions sont envisageables. Le traitement dépend du stade de la maladie. 

Détartrage et surfaçage radiculaire 

Ces techniques permettent de nettoyer les surfaces radiculaires. Le surfaçage élimine la plaque et le tartre sous-gingival. L’objectif est de réduire l’inflammation. 

Le traitement peut s’étendre sur plusieurs séances. Une anesthésie locale est parfois nécessaire. 

Suivi régulier pour stabiliser la maladie 

Après le traitement initial, un suivi régulier est indispensable. Il permet de surveiller l’évolution et d’intervenir rapidement si les signes réapparaissent. 

Le calendrier de maintenance parodontale varie d’un patient à l’autre. Il s’adapte à la réactivité gingivale et à la discipline d’hygiène. 

Liens entre parodontite et santé générale 

Les recherches récentes montrent une relation entre santé bucco-dentaire et maladies systémiques. La parodontite agit comme un facteur inflammatoire chronique. 

Un diabète mal contrôlé favorise la parodontite. En retour, une parodontite mal traitée complique l’équilibre glycémique. Ce cercle vicieux nécessite un suivi attentif. 

Les bactéries parodontales peuvent migrer vers la circulation sanguine. Elles favorisent la formation de plaques athéromateuses. Un suivi parodontal réduit ce risque. 

Pourquoi le dépistage est souvent négligé ? 

Beaucoup de patients ignorent l’existence des maladies parodontales. L’absence de douleur renforce ce phénomène. Les symptômes passent souvent inaperçus. 

La plupart des adultes connaissent les caries. Mais peu savent qu’une parodontite peut faire tomber les dents. Cette méconnaissance retarde les consultations. 

Le message de prévention reste encore peu relayé. Les campagnes d’information restent rares. Pourtant, une meilleure diffusion permettrait de sauver de nombreuses dents. 

Quand prendre rendez-vous ? 

Ne pas attendre l’apparition de douleurs est essentiel. La prévention commence bien avant les premiers signes. Un dépistage à temps peut tout changer. 

Le Cabinet dentaire du Dr Alexis Duroux à Cannes propose des consultations de dépistage parodontal. L’équipe réalise un examen complet et met en place un suivi adapté. 

Prenez rendez-vous dès aujourd’hui en ligne pour effectuer votre bilan parodontal. Préserver vos gencives commence maintenant. 

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